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Nos voitures et la pollution

Les Echos des Retraités n° 185

Avant 2000, on nous proposait des primes pour nous équiper au diesel, puis, les années suivantes, il a fallu apposer des pastilles vertes aux voitures qui polluaient le moins, sinon, nous avions des heures à respecter pour circuler dans les villes. Le problème était les vieilles voitures d’avant les années 1990, qui n’avaient pas de pot catalytique. |I suffirait d’attendre quelques années et elles disparaîtront.

Ensuite, nous avons eu, entre autres, la réglementation pour circuler dans les grandes villes, sortir les jours pairs ou impairs, selon la terminaison du numéro d’immatriculation, pair ou impair. Alors, on a baissé le prix de l’essence et augmenté le tarif du gasoil, si bien qu’il n’y a plus beaucoup de différence de prix, seulement, il rentre moins de taxes dans les caisses de l’État, mais il y a toujours autant de pollution ! Puis, nouvelles primes pour favoriser des moteurs diesels qui ne polluaient quasiment plus et étaient moins bruyants. C’est vrai que 85 % du trafic se fait avec des moteurs diesel.

Petit à petit, on s’achemine toujours vers de l’amélioration. Aujourd’hui, le diesel ne pollue pas plus que les moteurs à essence, ils se sont tous améliorés.

Mais voilà ! Tout à coup, aux yeux de l’écologie, les moteurs thermiques ne valent plus rien, les primes vont aux voitures électriques ; on ne nous paie pas encore pour mettre nos voitures à Ia casse, hormis les plus anciennes, mais ça ne saurait tarder.

A contrario, on entend déjà des échos pour demander : « ne dépensez pas trop d’électricité le soir l’hiver, nous allons bientôt en manquer ». On veut aussi fermer nos centrales nucléaires, principale source de production d’électricité en France.

Évidemment, les voitures électriques vont moins polluer l’atmosphère, mais d’autres problèmes surgissent : ce sont les batteries, que l’on ne sait pas encore recycler de manière industrielle, et tout ce qui entre dans leur composition va engendrer une pollution tout aussi inquiétante.

Le problème qui va retarder le tout sans essence ni gasoil, ce sera le prix des véhicules électriques. Même après avoir réalisé un parc d’approvisionnement en recharge de batteries suffisant, les moyens des travailleurs qui perçoivent de très bas salaires ne leur permettront pas de changer leur voiture, or il faudra pourtant aller au travail. Sans aides de l’État, de nombreuses situations seront préoccupantes.

En France, les Parisiens, en particulier, et tous les habitants des grandes métropoles ont bien du mal à respirer de l’air pur, lorsque les nuages seront bas. Mais la Covid nous apprend la patience, et en ce qui concerne l’écologie, il faut donner du temps au temps pour réaliser les grands changements.

                                                             P.G.