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Le métier d’aide à domicile n’est pas facile

Les Echos des Retraités n° 189

Le métier d’aide à domicile n’impose aucune spécificité, c’est un certain avantage pour trouver une embauche dès que la personne est majeure, mais plus complexe que l’on imagine. C’est un poste occupé à 98 % par des femmes.

La plupart ont-elles effectué le minimum de formation en entretien ménager et en contact relationnel ? De plus, il n’y a pas que le ménage, certains travaux sont plus pénibles que d’autres.

Les relations avec les employeurs ne sont pas toujours évidentes, d’autant que l’aide à domicile doit s’adapter, d’une heure sur l’autre, aux habitudes bien différentes de chaque personne âgée.

Toutes les aides à domicile n’ont pas la même motivation, et l’on sait que l’expérience s’acquiert avec le temps. 

Autres difficultés, les déplacements éloignés les uns des autres. non comptés dans le temps de travail, pour aller aider les personnes que ce soit en ville ou en campagne perdent un temps précieux non rémunéré. C’est d’autant plus préjudiciable pour les employées, ayant des horaires souvent très courts sur chaque lieu de travail, parfois une heure pour un travail précis, matin et soir, les tâches pénibles ou désagréables font partie du travail quotidien.

Que pourrions-nous citer dans les qualités indispensables ?                               

Ponctualité de la présence, régularité des horaires travaillés, une adaptation rapide à chaque situation, elles éprouvent parfois un sentiment d’isolement, elles sont confrontées à des réflexions parfois humiliantes. En présence de personnes âgées en perte d’autonomie, elles doivent se débrouiller seules, s’impliquer dans une intervention physique, ce n’est pas évident, etc. pour des raisons de santé. Elle valide

Les repas font partie des aides journalières indispensables.

Leur présence est obligatoire chaque jour selon l’emploi du temps qui leur est programmé.                                                                                 

Nous pourrions dire que « ces métiers d’aides à domicile » sont des métiers ingrats, c’est un métier en mal de reconnaissance. La rémunération horaire est très basse. Et pourtant ! Ces personnes ne reçoivent pas souvent de primes, seulement des compensations accordées pour atténuer les périodes exceptionnelles (pandémie).

Les aides-soignantes des EHPAD ont reçu peu de compensations également.

* Les personnes âgées, au groupe de dépendance GIR 5 et percevant une faible retraite, peuvent s’adresser à la CARSAT de leur département pour prétendre à obtenir quelques heures d’aides ménagères.  

                                                                                                                               P.G