Rénover son habitation après 60 ans
Caisses de retraites, fournisseurs d’énergie, Caisse d’allocations familiales … si vous avez besoin de rénover votre logement, il existe de nombreux accompagnements.
Mais attention, la majeure partie du temps, il faut travailler avec un artisan labellisé RGE.
Réaliser des travaux dans son domicile, même après 60 ans, peut être très avantageux. On valorise son bien tout en améliorant son confort et on peut même faire des économies sur ses dépenses énergétiques.
Si vous envisagez des travaux de réfection globale de votre habitation, prudence ! Ils peuvent être très coûteux et impacter durablement votre pouvoir d’achat. Des aides existent, elles sont multiples et s’adressent aux seniors, propriétaires comme locataires.
Des années avant d’être rentabilisés
Pourtant, et malgré ces financements, le montant de certains travaux pourra mettre des années avant d’être réellement rentabilisés. Il est donc important de réfléchir sur ses besoins, ses revenus et ses projets pour ne pas faire fondre ses économies au détriment de sa qualité de vie.
Au préalable du démarrage des travaux et de l’engagement avec un entrepreneur, il faut bien se renseigner sur les modalités d’obtention de chacune de ces aides. Dans leur grande majorité, la demande de financement doit se faire avant la signature du devis et surtout le début du chantier. Autre point de vigilance : la certification RGE (Reconnue garant de l’environnement) des entreprises mandatées.
Rénovation énergétique
Sachez que la rénovation énergétique de sa résidence principale est la ligne de dépense la plus aidée par l’État via l’Agence nationale de l’habitat (Anah). Sur demande, des conseillers vous guident sur l’obtention de ces aides et sur les modalités de constitution des dossiers.
Si des aménagements de votre logement sont nécessaires pour maintenir votre autonomie (remplacement de la baignoire par une douche de plain-pied ou installation d’un monte-escalier électrique, par exemple), vous pouvez solliciter l’aide dédiée : « Habitat facile ». Elle est attribuée sous conditions de ressources et peut couvrir 50 % du montant HT des travaux (aide plafonnée à 10 000 euros).
Votre Conseil départemental et votre caisse d’assurance retraite peuvent également apporter un financement aux aménagements nécessaires à votre maintien à domicile.
Caisses de retraite, fournisseurs d’énergie, CAF…
Les fournisseurs d’énergie allouent également des primes CEE (certificats d’économies d’énergie) pour les travaux de rénovation énergétique, tout comme la grande distribution qui s’est également lancée dans cet accompagnement. Les aides sont cagnottées sur les cartes de fidélité et donc utilisables pour faire ses courses dans l’enseigne du groupe qui offre l’aide.
Les caisses de retraite peuvent aussi contribuer à la rénovation énergétique (isolation, double vitrage, changement de la chaudière…) de votre résidence principale. Certaines caisses de retraite complémentaire octroient un financement aux propriétaires qui effectuent des travaux d’isolation dans leur résidence principale. N’hésitez pas à les consulter pour vérifier votre éligibilité à ces aides.
Pour les foyers le plus modestes et sous conditions de ressources, la Caisse d’allocations familiales propose un prêt à l’amélioration de l’habitat (PAH) au taux d’intérêt de 1%. L’organisme propose également le Dispositif d’amélioration de l’habitat (DAH).
Certaines banques vous dirigeront vers l’Éco-prêt à taux zéro – sans condition de ressources – qui permet de financer des travaux de rénovation énergétique dans un logement. C’est un prêt sans intérêt d’un montant maximal de 50 000 €.
J-P.B