arrow_upward arrow_upward

Fédération UNIRC

  /  Actualités   /  Le financement de la perte d’autonomie

Le financement de la perte d’autonomie

Les Echos des Retraités

Afin de compléter le financement des établissements de soins de longue durée, des EHPAD, et autres établissements spécialisés pour l’accueil des patients en perte d’autonomie ou handicapés, des décisions ont été décrétées dans les Sphères du ministère de la Santé suite au nouveau budget de Sécurité sociale, financé par la Caisse Nationale de Sécurité Autonomie (CNSA).

Plusieurs améliorations avaient été approuvées et financées, pour recevoir les malades pendant leur convalescence à la sortie des urgences. Les décisions prises ont été suivies des financements.

• 33 mesures d’améliorations sanitaires seront financées, pour 31,6 milliards d’€, toutes très attendues. Citons en quelques-unes.                          

 • La création de 4000 lits hospitaliers, répartis selon les urgences en cours, en prévision de la pandémie pour la suractivité épidémique.

 • En 2021, 13,6 milliards de € seront accordés pour les investissements dans les EHPAD, pour le développement du numérique médical et des travaux urgents pour la sécurité des résidents, pour des lits supplémentaires   lorsque survient la perte d’autonomie.                                               

• Y compris 1,8 milliard de revalorisation salariale des personnels des EHPAD et pour l’embauche d’aides­ soignantes supplémentaires.

• 2,3 milliards d’€ pour la revalorisation de l’APA (Allocation Personnalisée Autonomie).

• 200 millions pour le nouveau congé du proche aidant.

• 180 millions aux départements pour revaloriser les salaires des services à domicile. Budget chiffré à 600 millions par an de hausses. Beaucoup de salaires sont en dessous de 1000 € par mois. Cette revalorisation des salaires ne doit pas être supportée uniquement par les personnes âgées.

Hospitalisations en court séjour en 2019

Le nombre d’hospitalisations en court séjour en France s’est élevé à 18 millions en 2019. Le taux de recours à un établissement hospitalier varie en fonction de l’âge, élevé avant un an, faible entre un et dix-huit ans. li s’accroît, avec un pic féminin aux âges de la maternité, pour atteindre 500 pour 1000 habitants à partir de 65 ans pour les hommes et de 75 ans pour les femmes. Troubles digestifs, tumeurs et maladies de l’appareil circulatoire sont les principaux motifs.

                                                                                                                      P.G.